Défaite pour Johnny Depp. La justice britannique a refusé sa demande d’appel dans le cadre de son procès très médiatisé contre le Sun, qui l’avait qualifié de “wife-beater” dans un article en 2018. Il a été prouvé que l’acteur avait commis des violences conjugales à l’encontre de son ancienne épouse, Amber Heard.
L’acteur de Pirates des Caraïbes a toujours nié avoir été violent avec son ex-femme lors de leurs cinq années de vie commune. Cependant, le juge en charge de l’affaire a démontré que Johnny Depp avait au moins été violent à douze occasions. Ainsi, il avait estimé que le terme de “celui qui bat sa femme” était “substantiellement vrai”.
Johnny Depp, mécontent, avait déposé une demande d’appel en novembre dernier. Sa défense reposait alors sur le fait que le juge aurait “failli à évaluer correctement les preuves” apportées durant le procès. Lors d’une audience se tenant à la cour d’appel de Londres, au matin du jeudi 25 mars 2021, un juge a donc refusé sa demande. La sentence délivrée lors du procès de cet été est ainsi toujours valable.
Johnny Depp y laisse des plumes : des frais de justice considérables et une réputation ternie. Toute cette affaire lui aura enlevé la possibilité de jouer dans le nouvel opus des Animaux fantastiques, où il interprétait Gellert Grindelwald.
Lors du procès, une évidence a été mise en lumière : la relation d’Amber Heard et Johnny Depp était très toxique, encore plus lorsque diverses substances entrent dans l’équation. L’actrice expliquait avoir été frappée à plusieurs reprises, parfois jusqu’au sang, par son ex-mari qui devenait un “monstre” lorsque l’alcool coulait trop à flots. Une vidéo de l’acteur ivre, cassant une bouteille de vin en menaçant Amber Heard avait été diffusée lors du procès. Insultes, humiliations, “règles de vie”… L’actrice avait dénoncé l’emprise qu’avait son ex-mari sur elle.
De son côté, Johnny Depp évoquait une personnalité “manipulatrice” qui aurait fabriqué le “hoax” de son comportement violent. Il avait toutefois concédé un “coup de tête” adressé par maladresse à Amber Heard.
Avec purepeople.com
