José Mourinho choque : « J’ai eu tort d’aller à Fenerbahçe, parce que… »

José Mourinho Fenerbahçe

Crédit Photo : The Independent

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Après avoir signé avec Benfica, José Mourinho s’est exprimé sur sa mauvaise expérience avec Fenerbahçe.

L’entraîneur portugais n’a pas mâché ses mots. Il a assumé ce qu’il considère comme une erreur dans une carrière pourtant riche en trophées et en expériences au sommet.

D’entrée, il a reconnu son mauvais choix. « J’ai eu tort d’aller à Fenerbahçe. Ce n’était pas mon niveau culturel.

Ce n’était pas mon niveau en termes de football, ce n’était tout simplement pas à ma hauteur. Évidemment, j’ai tout donné jusqu’au dernier jour. (…)

Entraîner Benfica, c’est revenir à mon niveau, et mon niveau, c’est d’entraîner les plus grands clubs du monde », a-t-il déclaré.

Avec ces phrases, Mourinho trace une ligne nette entre ce qu’il veut être et ce qu’il refuse de revivre. Son regard se tourne désormais vers l’avenir.

« Le scénario idéal pour moi était de revenir entraîner l’une des meilleures équipes au monde, l’un des plus grands clubs au monde.

Ma carrière a été riche jusqu’à présent. J’ai entraîné les plus grands clubs du monde dans différents pays », a-t-il ajouté.

L’homme de 62 ans ne s’arrête pas là. Il prend soin d’expliquer qu’il n’éprouve pas de remords mais qu’il garde la lucidité d’un professionnel aguerri.

« Cependant, j’ai fait un mauvais choix. Je ne connais pas le mot exact en portugais, parfois, il m’échappe, mais c’est comme « pas de regrets ».

Parce que les regrets dans la vie ne nous aident pas du tout, mais la conscience de ce que nous avons bien fait et de ce que nous avons mal fait existe », a-t-il conclu.

Ces déclarations résonnent comme un message direct envoyé à ses anciens dirigeants turcs et à ses nouveaux employeurs portugais.

D’un côté, il tire un trait sur une étape qu’il juge inférieure à son rang. De l’autre, il affirme que son retour à Lisbonne correspond à ce qu’il estime être « son niveau ».

Ainsi, Mourinho reste fidèle à son image. Il refuse la complaisance, s’impose un standard élevé et rappelle à tous que, pour lui, le défi doit être mondial et non local.

Vivement qu’après sa mésaventure avec Fenerbahçe, José Mourinho arrive à réaliser des exploits avec son nouveau club.

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