Karim Benzema n’a pas pour habitude de faire des confidences sur sa vie privée. Dans une interview, à paraître ce samedi, dans le magazine «Icon» d’El Pais, «KB9» a abordé plusieurs thèmes. Il a parlé de son aventure avec le Real qui a commencé en 2009 en même temps que Cristiano Ronaldo.
«J’étais très content de jouer avec lui», assure-t-il, même s’il a longtemps dû évoluer dans l’ombre du Portugais et se mettre à son service. C’est désormais lui le leader de l’attaque madrilène depuis le départ de CR7. «Le départ de Cristiano m’a permis de jouer un rôle différent, ajoute-t-il. Il marquait 50 ou 60 buts par an et il a fallu s’adapter à son jeu. Il reste l’un des meilleurs au monde et j’étais heureux à ses côtés». Il n’a pas oublié Zinedine Zidane, toujours présent pour le conseiller et le guider sur comme en-dehors des terrains. «C’est un grand frère pour moi. En dehors du terrain, il est toujours là pour me conseiller», déclare-t-il. S’il a une affection toute particulière pour l’ancien meneur de jeu tricolore, son modèle dans le football a été le Brésilien Ronaldo. «Je n’ai pas d’idoles, mais plutôt des modèles, avance-t-il. Dans le football, je dirais que Ronaldo, le Brésilien, a été un modèle pour moi.»
Le footballeur est inspiré par l’ancien boxeur Mike Tyson en raison de leur parcours similaire, rapporte Cnews. «J’admire aussi Mike Tyson, parce que lui et moi sommes venus d’en bas et nous sommes montés. Personne ne nous a rien donné», affirme Karim Benzema, qui s’est confié sur des domaines plus personnels et intimes comme son enfance et son rapport à l’argent. «Je viens d’un quartier où les choses étaient difficiles. Quand j’ai vu des garçons plus âgés bien habillés et avec de belles voitures, je voulais être comme eux. L’argent rend les choses beaucoup plus faciles, mais il ne faut pas des millions pour être heureux», confesse l’ancien Lyonnais qui a aussi évoqué son concept de l’amitié. Pour lui, c’est de l’or.
«Je n’ai qu’un seul ami, ce qui prouve que l’amitié est très importante pour moi», insiste-t-il avant de fendre quelque peu l’armure sur sa façon d’être et sa supposée froideur. «Ce n’est pas vrai que rien ne m’affecte. J’ai des sentiments, mais je ne montrerai jamais mes faiblesses, même si j’en ai», lâche-t-il. En ce qui concerne le racisme qui sévit dans le monde du football, le numéro 9 du Real en est dégoûté. «Cela ne devrait jamais arriver. C’est dégoûtant, horrible et sale. Nous sommes tous pareils».