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Katy Perry : une plainte déposée contre la star

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Katy Perry, qui vient de sortir son album Smile, pourrait bien perdre son sourire. Elle est poursuivie en justice par une dénommée Katie Perry. Styliste australienne, Katie Jane Taylor, qui a utilisé son nom de jeune fille pour créer sa marque, accuse la chanteuse américaine Katheryn Elizabeth Hudson (elle a utilisé le nom de jeune fille de sa mère pour son nom d’artiste) de « contrefaçon de marque ». Elle a déposé plainte en octobre 2019, reprochant l’utilisation du nom Katy Perry sur les produits de merchandising vendus en Australie par l’épouse d’Orlando Bloom par le biais de l’entreprise Killer Queen LLC, rapporte le Sidney Morning Herald. Un nom « substantiellement identique ou faussement similaire » à sa propre marque. La styliste Katie Perry a créé sa marque en novembre 2006, avant de déposer le nom de sa compagnie en Australie en septembre 2018.

 

« Nous dénonçons une contrefaçon sur un large éventail de produits », a indiqué Richard Cobden, avocat de Katie Perry, lors d’une audience préliminaire jeudi 12 novembre (à laquelle n’a pas assisté Katy Perry, qui ne devrait pas faire d’apparition en Australie tout au long de la procédure). Il a précisé que la vente de certains produits, comme des dessous de verre ou des poupées Barbie n’étaient pas mis en cause par la styliste, mais que d’autres, comme des pyjamas ornés de pizza, des colliers en forme de pizza, des trousses à stylo et des oreilles de chat, vendus dans un coffre Special Edition X-Large Pizza Box Kit, étaient visés. La défense a reconnu des « similitudes trompeuses », mais a assuré qu’il ne s’agissait pas de contrefaçons, encore moins de mauvaises intentions de Katy Perry (la chanteuse cette fois-ci).

Les avocats de Katy Perry ont déposé un dossier pour faire annuler la plainte de Katie Perry, assurant que la chanteuse avait acquis une réputation en Australie avant que la styliste ne dépose le nom de sa marque. Ils ont ajouté que l’utilisation du nom Katie Perry était contraire à la loi, qu’il s’agissait d’un « comportement trompeur » pour les consommateurs et d’une « utilisation frauduleuse » du nom. Ils pourraient en effet croire que la marque de la styliste australienne a un lien avec la chanteuse américaine.

Et la juge pourrait bien lui donner raison. En avril dernier, lors des premières audiences, Brigitte Markovic, juge de la cour fédérale australienne avait indiqué que Katy Perry avait choisi son nom de scène en 2004, utilisant « une forme réduite de son propre prénom et du nom de jeune fille de sa mère », avant la création de la marque de Katie Perry en 2006.

Avec Voici