Escroquerie, abus de pouvoir, malversations, c’est une vaste affaire de corruption qu’ouvre la justice kényane. Henry Rotich, le ministre des Finances et plus d’une vingtaine de personnes sont devant le tribunal.
En cause, le chantier de deux barrages dans la vallée du Rift dont le montant de 630 millions de dollars aurait été gonflé. Il y avait ce mardi matin une première audience à Nairobi et tous ont plaidé non coupable.
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Les avocats de la défense ont demandé que ceux présents à l’audience soient relâchés sous caution, en attendant le début formel du procès. Le procureur ne s’y est pas opposé, mais il a posé des conditions : chacun devra donner son passeport, s’engager à ne pas aller au bureau ni approcher des témoins.
Taïb Ali Taïb a également averti que les enquêteurs « avaient rassemblé suffisamment d’éléments pour que tout le monde soit condamné. Ils n’ont pas travaillé dans l’intérêt du pays, mais pour leur bénéfice personnel », a-t-il déclaré.
Avec RFI