Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Kenya : quand se doper s’apparente à une nouvelle discipline chez les athlètes

Facebook
Twitter
WhatsApp

Les performances inégalées des athlètes kenyans sont au cœur de multiples réflexions ces dernières années.

Image d’illustration

Pour faire la lumière sur ce phénomène, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), a rendu public, au cours d’une conférence de presse, ce jeudi à Nairobi, les résultats d’une étude menée en collaboration avec l’Agence Kényane Antidopage (ADAC) et l’Athletic Integrity Unit (AIU).

Le rapport de l’étude stipule qu’il n’existe aucune preuve de l’existence d’un dopage institutionnalisé au Kenya, même si, il se pose un sérieux problème de dopage. “Le Kenya est un fleuron en matière d’athlétisme, mais il fait maintenant face à un grave problème de dopage”, a souligné Brett Clothier, le chef de l’AIU.

Au Kenya, le dopage n’est pas un phénomène bien organisé et les sportifs eux-mêmes, ignorent les contours et les conséquences. Pire encore, ils méconnaissent les règles établies en la matière.

Les investigations prouvent que ces derniers, pour accroître leur endurance, font généralement recours à des produits comme la nandrolone ou l’Érythropoïétine (EPO) qui peuvent être administrés, soit par voie orale ou par transfusion sanguine.

Selon les recommandations des experts, d’importantes mesures doivent être prises pour contrer ce fléau. Il s’agit notamment, de réduire l’accès et l’utilisation des produits de dopage, éduquer les athlètes et leur entourage afin de minimiser les risques et combattre l’ignorance à cette pratique néfaste.

L’on note, comme initiative concrète, le Pathologist Lancet, premier laboratoire d’analyses approuvé par l’AMA et mis en place pour effectuer des tests sur les athlètes.

Le Kenya est l’un des pays en proie à des scandales fréquents de dopage. A ce jour, plus d’une centaine d’athlètes ont déjà échoué à des tests anti-dopages.