Des trois girafes blanches au monde qu’il restait, elle en est la survivante, ces congénères tuées en mars dernier par des braconniers dans la zone de conservation Ishaqbini Hirola située dans le comté de Garissa, dans l’est du Kenya.
Pour lui éviter le même sort que les deux autres, le directeur de l’association Ishaqbini Hirola, Ahmed Noor, en charge de la gestion de la réserve de Garissa a placé dans la corne de la girafe un traceur GPS. L’outil devrait permettre de protéger l’animal contre les braconniers en donnant une mise à jour sur la localisation de toutes les heures.
Ces girafes à peau blanche présentent les caractéristiques, non pas de l’albinisme, mais d’une condition génétique appelée leucisme, due à un déficit des cellules pigmentaires.
La zone de conservation Ishaqbini Hirola accueille également la girafe de Somalie ainsi que l’antilope hirola, deux espèces en danger d’extinction. Il reste environ 450 hirolas à l’état sauvage.
Avec Metrotimes.be