Lutter contre l’extrême pauvreté est l’un des objectifs que s’est fixés le groupe de la Banque Mondiale. Ce programme est mis en œuvre par l’Association internationale de développement (IDA), l’organe du groupe qui appuie les pays pauvres.
Afin d’aider l’IDA dans la mise en œuvre de ce projet, 48 États de la communauté internationale se sont engagés à l’appuyer avec l’apport d’une somme record de 75 milliards de dollars lors des négociations pour sa 18ème reconstitution des fonds (IDA 18), tenue le 15 décembre dernier.
Ce financement aidera, selon les hautes autorités de la Banque mondiale, à transformer la vie de milliards d’habitants dans les pays qui relèvent de l’IDA. Ceci par la proposition d’un programme d’interventions, d’aide innovant, ambitieux et réactif qui redonne espoir aux plus pauvres.
Ainsi, les financements consentis pendant la période couverte par cette 18ème reconstitution des ressources de l’IDA (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020) devraient appuyer les interventions dans les domaines comme la santé, l’accès à l’eau, la disponibilité des services financiers, la formation, la gouvernance dans les Etats et les énergies renouvelables.
Pour le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim « Les engagements pris par nos partenaires, conjugués aux innovations de l’IDA pour encourager la participation du secteur privé et lever des fonds sur les marchés financiers, transformeront la trajectoire de développement des pays les plus pauvres du monde. Nous remercions nos partenaires pour la confiance dont ils témoignent dans la capacité de l’IDA à produire des résultats. »
Notons qu’en tout, 75 pays à faible revenu remplissent les conditions pour bénéficier de l’enveloppe de financement de l’IDA-18 dont 39 en Afrique subsaharienne. Elle est le principal bailleur de fonds de la région. Entre 2006 et 2016, elle a financé plus de mille projets représentant un montant de 83 milliards de dollars.