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La cantine scolaire : bilan et perspectives

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Ministre Victoire Tomégah-Dogbé
Ministre Victoire Tomégah-Dogbé

Lancé en 2008 avec 308 écoles des cinq régions du Togo, le programme des Cantines scolaires a permis de servir 50 millions de repas chauds à près 84.000 élèves.

Mis en œuvre dans le cadre du Projet de développement communautaire et des filets sociaux du Gouvernement togolais appuyé par la Banque mondiale, avec un taux de couverture de 6% à ce jour, ce programme vise le taux 20% à l’horizon 2020. C’est ce qu’a déclaré la ministre Victoire Tomégah-Dogbé en charge du Développement à la Base au cours d’un atelier d’évaluation de la capacité nationale d’élaboration de la feuille de route pour la promotion d’une alimentation scolaire intégrée organisé ce mardi 14 mai à Lomé.

L’objectif de l’atelier est de tirer les leçons de ce qui se fait déjà et l’améliorer  en mettant en place un cadre légal qui permette à tous les acteurs d’opérer, et de développer une grande synergie entre les différents acteurs notamment les ministères, les communautés concernées et les partenaires au développement pour une plus grande efficacité, a-t-elle expliqué.

Abordant l’impact de ces cantines scolaires après une première évaluation faite par la Banque mondiale, elle précise, elles ont eu un effet très positif sur le taux de fréquentation des enfants parce que les écoles ont vu leur effectif augmenter et surtout celui des jeunes filles.

La question du développement du capital humain est importante et est inscrite au cœur de la stratégie de réduction de la pauvreté dans notre pays. Et au niveau du Gouvernement, nous pensons que c’est une action qu’il faut amplifier et il faut tout faire pour que les cantons les plus pauvres du Togo puissent bénéficier de ce programme. C’est pour cela que depuis 2014, le Gouvernement consacre des ressources substantielles aux cantines scolaires pour compléter l’accompagnement de la Banque mondiale, a-t-elle poursuivi.

Aujourd’hui avec le Programme alimentaire mondial, le PNUD, l’UNICEF, il s’agit d’inscrire dans la durée, les actions menées jusque-là, a-t-elle ajouté.