
Les organisations à but non lucratif peuvent représenter des terreaux de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la mesure où, les fonds dont elles bénéficient ne sont pas toujours déclarés et leurs provenances ne sont pas souvent élucidées.
Une journée de réflexion sur le sujet, à l’actif de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Togo (Centif), réunit ce mercredi 23 mars à Lomé, des représentants d’organisations de la société civile et associations venus des cinq régions du Togo.
Les travaux de cette rencontre se focaliseront essentiellement sur la mise en œuvre des dispositions légales prescrites.

Pour Aquitème Tchaa Bignosi, Président de la Centif, ‘Il faudra que les gens avant de recevoir des fonds, sachent d’où ils viennent. Est-ce que derrière l’argent, il y a un souci ?, ou c’est le souci de bienfaisance seulement ? ’
Les standards internationaux en l’occurrence, la recommandation N°8 du Gafia sera vulgarisée pour qu’ils connaissent leurs droits et devoirs, a-t-il ajouté.