La Charte africaine sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique, appelée Charte de Lomé, a franchi ce vendredi 30 décembre, une nouvelle étape pour son entrée en vigueur et la mise en œuvre effective de ses orientations sur le continent.
Soixante-quinze (75) jours après son adoption à Lomé, le 15 octobre dernier, au cours du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement africains tenu dans la capitale togolaise, le projet de loi autorisant sa ratification a été adopté par les parlementaires togolais à l’unanimité. C’était au cours de la dixième session plénière de la deuxième session ordinaire de l’année de ce vendredi.
En effet, la Charte de Lomé constitue un instrument de consolidation de l’intégration régionale et sous-régionale et témoigne de la détermination des parties prenantes à combattre la criminalité, les menaces et les défis maritimes en vue de protéger et de sécuriser les mers et océans. Elle a également pour mission d’œuvrer pour la stabilité, la paix, la sécurité, la sûreté, la protection de l’environnement marin, et la facilitation du commerce dans l’espace maritime.
Pour le chef de la diplomatie togolaise, Professeur Robert Dussey, cette autorisation de ratification offre l’occasion à notre pays, « de jouer pleinement son rôle dans le cadre d’une gouvernance maritime harmonieuse et efficace au niveau continental ».
« C’est un acte important que vous venez de poser en offrant la possibilité à notre pays d’être le premier Etat à ratifier cette charte », a-t-il insisté ; avant d’appeler les autres pays à emboîter le pas, en déclarant, « dans cette optique, nous souhaitons une mobilisation de l’ensemble des pays africains dans le processus de ratification en vue de l’entrée en vigueur rapide et de la mise en œuvre effective des orientations de la Charte ».