Ce lundi 17 août, la Citibank a déposé plainte à l’encontre d’un fonds d’investissement qui refuse de reverser une partie des 900 millions de dollars que la banque aurait transférées par « erreur ».
La grosse bourde a été commise le 11 août, l’établissement s’en est très vite rendu compte et a demandé aux bénéficiaires de bien vouloir rembourser les sommes reçues. Ce que certains n’ont pas voulu faire.
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Brigade Capital Management notamment « a refusé de rendre sa part et a converti environ 175 millions de dollars pour son propre usage », déplore ainsi Citibank dans la plainte déposée auprès d’un tribunal new-yorkais.
Le transfert était initialement destiné à payer les intérêts dus par Revlon à des créditeurs, une transaction gérée par Citibank.
Mais, à en croire la plainte, Brigade a estimé que la somme déboursée par erreur en raison de problèmes avec le système gérant les prêts, plus de 100 fois le montant du paiement prévu, servait à rembourser l’intégralité de son prêt à Revlon. Or, la société a encore trois ans pour rembourser ses dettes et n’a pas actuellement la trésorerie pour le faire, affirme Citibank dans sa plainte en soulignant que l’argent décaissé en trop provenait de ses propres ressources.
De plus, Brigade « était bien conscient que pratiquement aucune entreprise, et encore moins une société en difficultés d’articles destinés aux consommateurs comme Revlon, n’effectuerait un remboursement anticipé aussi important tout en devant faire face aux conséquences financières majeures causées par la pandémie », note le document.
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Notons que Brigade est membre d’un groupe de créditeurs dénommé UMB Bank qui a porté plainte contre Revlon le 12 août, au lendemain de l’ « erreur » de Citibank sur la façon dont le fabricant de cosmétiques s’était fait racheter sa dette.
