Le mouvement Amnesty international dans le cadre de ses activités met en lumière certains cas de violations spécifiques de droits humains durant une période donnée qu’il appelle les campagnes, et “Osons le courage” est la récente campagne mondiale qu’il a lancée. Elle porte sur la réduction de l’espace d’expression des défenseurs des droits humains.
Pour donc demander « aux gouvernements de favoriser et d’étendre cet espace de liberté d’expression, nous, à la section togolaise, avons choisi de le faire à travers cette course dénommée marathon des braves », a laissé entendre Mme Prisca Ahialegbedji-Agbonegban, la chargée des campagnes à la section togolaise d’Amnesty international.
Ce marathon qui a démarré au siège pour chuter à la plage « a permis d’informer l’opinion publique et de convier les populations à signer des pétitions et lettres de certains cas de violations que nous leur avons présentés », a-t-elle ajouté.
À noter que le choix du 28 mai 2017 pour mener cette activité n’est pas fortuit, car c’est la date de commémoration des 56 ans d’existence du mouvement et c’était également l’occasion pour les militants de rendre hommage à une brave, une camarade activiste de première heure d’Amnesty Togo, ancienne coordinatrice des jeunes, nommée Mme Enyonam Gadagbui dont le souffle de vie s’est éteint suite à un tragique accident lors d’une mission de travail.
Pour la chargée des campagnes, « c’est une grande perte pour Amnesty international et la communauté des défenseurs des droits humains, et pour lui rendre hommage, une signature d’affiche mémoire a été faite par les membres du mouvement pour sa famille. Malgré ce sentiment d’amertume que nous ressentons, nous sommes sûrs que la bougie qu’ Enyonam Gadagbui a laissée ne s’éteindra point, car nous allons la relayer et continuer la lutte ».
