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La corruption, une pratique à bannir

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corruption2Le mur du citoyen s’est intéressé pour cette parution à un mal qui gangrène la société. Il s’agit de la CORRUPTION. Qu’est-ce que la corruption ? Quel impact négatif sur la société ? Quelques questions qui permettront de comprendre combien il urge de rompre avec cette mauvaise pratique.

La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice

Elle peut concerner toute personne bénéficiant d’un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d’une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l’organisation à laquelle ils appartiennent.

La corruption est subjective mais elle transgresse toujours la frontière du droit et de la morale. En effet, on peut distinguer la corruption active de la corruption passive ; la corruption active consiste à proposer de l’argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d’un avantage indu ; la corruption passive consiste à accepter cet argent. Le corrupteur pose souvent un acte positif pendant que le corrompu est pour la plupart du temps un acteur passif.

Un exemple classique est celui d’un homme politique qui reçoit de l’argent à titre personnel ou pour son parti de la part d’une entreprise de travaux publics et en retour lui attribue un marché public. L’homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l’argent, alors que l’entreprise peut, elle, être accusée de corruption active. En revanche, si cet homme politique dirige une association ou une fondation d’entreprise, le versement d’argent sera considéré soit comme de la « corruption indirecte », soit comme une « participation complémentaire » par les autres.

L’expression « donner un pot-de-vin » apparaît au début du XVIe siècle avec une connotation très innocente qui signifiait simplement « donner un pourboire ». Ce pot pouvait être soit le liquide lui-même (le vin ou la bière), soit quelques pièces de monnaie ne représentant qu’une valeur symbolique.

Au fil des siècles, cette coutume a pris une connotation plus péjorative et est devenu synonyme d’illégalité et de corruption. La valeur de ce « pot » a pris une valeur beaucoup plus conséquente, qu’elle soit monétaire ou matérielle, désignée par le terme « corruption ».

La corruption est une utilisation abusive d’un pouvoir reçu par délégation à des fins privées comme l’enrichissement personnel ou d’un tiers (famille, ami…). Elle consiste, pour un agent public, un élu, un médecin, un arbitre sportif, un salarié d’entreprise privée…, de s’abstenir de faire, de faire, de faciliter quelque chose, du fait de sa fonction, en échange d’une promesse, d’un cadeau, d’une somme d’argent, d’avantages divers.
Au nombre des formes de corruption on peut mentionner entre autres, les dessous de tables, la fraude, la concussion, le népotisme, la distorsion de la concurrence.
La corruption est une pratique illicite pouvant conduire à des amendes  et à des peines  d’emprisonnement pour les personnes exerçant une fonction publique.

La corruption viole le principe d’égalité et fausse le jeu de la concurrence en ce sens qu’il permet d’accorder aux corrupteurs au détriment d’autres personnes, des faveurs dont ils ne peuvent valablement se prévaloir. Le fait donc pour une personne de donner un dessous de table lui permettrait de se soustraire de la répression alors même qu’il aurait commis un acte répréhensible. Ainsi la corruption crée des dommages collatéraux pour ceux qui s’en tiennent à rester dans la droite ligne. Elle permettrait selon les cas de préférer dans un hôpital, un patient à un autre ; de reléguer au dernier rang les vrais méritants lors d’un concours ; ou encore de légitimer des pratiques prohibées par la loi.

Le citoyen, au vue de tout ce qui précède se doit donc de rompre avec les pratiques corruptives. Il doit se refuser d’être un acteur de la corruption, qu’elle soit active ou passive. En ce faisant, tous les citoyens auront les mêmes chances de réussite et les mêmes raisons d’échec. Il ne serait donc plus question d’une quelconque discrimination dans le traitement des dossiers, dans la verbalisation des usagers de la route ou encore dans la mise d’un service à disposition d’un client ou d’un autre.

Cédric Ag