L’or blanc représente la plus importante source des recettes d’exportations agricoles dans bon nombre de pays africains et donc d’apport de devises pour ces États.
Toutefois, sa culture ne demeure pas une sinécure pour les sols, lesquels s’étiolent en permanence. Cet épuisement des sols en nutriments organiques et minéraux résulte essentiellement des exigences de la culture du coton. Une situation qui amène justement les bassins de culture cotonnière à s’appauvrir au fil des années, conduisant ainsi à une baisse de productivité et de rendement.
Les différentes firmes et protagonistes de la filière ont, à cet effet en 2007 à Lomé, défini les résolutions pour la fertilisation de ces sols pour répondre à la productivité du coton et son rendement.
Huit ans après, ils sont de retour à travers un atelier international initié par l’Association cotonnière africaine (Aca) en collaboration avec la Nouvelle société cotonnière du Togo (Nsct), ouvert ce jeudi 12 novembre à Lomé.
Pendant deux jours, il s’agit pour ces participants d’évaluer toutes les actions entreprises plutôt dans nos pays respectifs et de voir l’évolution des rendements entre-temps, a expliqué le Secrétaire permanent de l’Aca, M. Achamou Adéyémi Fahala.
À terme, cette rencontre de Lomé devra permettre de préconiser diverses actions devant amener à corriger le statut organique des sols pour la diminution de leur acidité, à travers la nouvelle formule d’engrais actualisée.
Firmine Mignanou