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La First Lady Mélania Trump plus proche de l’Afrique que son époux ?

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Partie visiter un ancien fort d’esclaves au Ghana, la Première dame des États-Unis a estimé que l’esclavage était “une tragédie”.

Melania Trump, à Accra au Ghana

“Ce qui s’est passé ici il y a tant d’années est vraiment une tragédie”, a réagi Melania Trump après s’être fait expliquer les conditions de vie des esclaves dans ce fort où ils étaient enchaînés nus avant d’être vendus.

“C’est très émouvant. Je n’oublierai jamais l’expérience incroyable et les histoires que j’ai entendues”, ajoute-t-elle, après avoir reçu une leçon d’histoire sur le site mémoire.

Au deuxième jour de sa visite d’une semaine au Ghana, au Malawi, au Kenya et en Egypte, Melania Trump a aussi rendu visite à un chef traditionnel ghanéen, Osabarimba Kwesi Atta II, au centre Obama, du nom de l’ex-président américain Barack Obama.

Le Ghana, autrefois appelé Côte de l’Or, était un important centre de transit des esclaves achetés en Afrique par des Européens et acheminés en Amérique jusqu’à l’abolition de cette pratique au XIXe siècle.

La tournée africaine de Mme Trump vise, selon son entourage, à promouvoir le bien-être des enfants, dans le cadre de sa campagne #BeBest (“être meilleur”).

Elle a aussi visité un centre dédié à la lutte contre la malnutrition des enfants, soutenu financièrement par l’Agence des États-Unis pour le développement international.

Depuis son élection à la présidence américaine en novembre 2016, son mari n’a pas encore visité l’Afrique, qu’il a qualifiée de “pays de merde”, suscitant l’indignation de nombreux Africains.

Barack Obama, premier président noir des États-Unis, qui a des origines africaines, a visité en 2009 le fort où s’est rendue Mme Trump mercredi.

  1. Obama était accompagné de son épouse, Michelle, une descendante d’esclaves africains, et de leurs deux filles.