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La fistule obstétricale n’est pas une fatalité

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L'étape de la fistule ne devrait plus constituer une barrière pour l'épanouissement de la femme
L’étape de la fistule ne devrait plus constituer une barrière pour l’épanouissement de la femme

La 9è campagne nationale de réparation de la fistule obstétricale a été lancée ce vendredi 04 novembre à Sokodé.

La fistule obstétricale constitue l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Elle est une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux.

Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par le vagin, et entraîne à court et long termes des problèmes médicaux. Les femmes qui en souffrent sont souvent condamnées à la dépression, à l’isolement social et à une aggravation de la pauvreté.

Selon les statistiques nationales, la prévalence de la fistule obstétricale est de 0,03 % et 150 à 200 nouveaux cas sont détectés par an. Le Gouvernement togolais, avec l’appui de ses partenaires dont le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), s’active pour bouter ce mal hors de nos frontières et redonner le sourire et la dignité à ces femmes malades.

Une trentaine de femmes seront opérées au cours de cette 9è campagne jusqu’au 31 décembre au Centre hospitalier régional de Sokodé, centre de référence nationale. Elles bénéficieront, après ces soins, de soutiens psychologiques et financiers pour favoriser leur réinsertion socio-économique.