La semaine dernière, les téléspectateurs de l’émission La France a un incroyable talent sont restés bouche bée. Le programme, diffusé sur M6 chaque année, met en avant des candidats plus ou moins bluffants et talentueux, face un jury de quatre personnalités : Éric Antoine, Hélène Ségara, Marianne James et Sugar Samy. Le tout, animé par la star de la chaîne, Karine Le Marchand. Si certains candidats demeurent talentueux pendant l’émission, d’autres sont relativement étonnants et même parfois… inattendus.
Lors de la dernière émission datant du mardi 8 novembre 2022, les téléspectateurs ont pu découvrir un numéro plus qu’étonnant en seconde partie d’émission : une femme, venue d’Australie, s’est présentée sur scène en jouant de la flûte avec ses parties intimes. C’est donc la tête à l’envers et les jambes écartées sur deux chaises, qu’elle a surpris tout le monde avec sa flûte à bec. Dans la salle de spectacle, les spectateurs étaient plus qu’ébahis. Sur les réseaux sociaux, une polémique n’a cessé d’enfler.
Pour revenir sur cette polémique, nos confrères de 20 Minutes ont interrogé Déborah Huet, la directrice des programmes de Freemantle, sur le sujet. Et selon la production, le programme est “ouvert à toutes les formes d’art, cela fait vraiment partie de l’identité de l’émission”, a-t-elle précisé. En effet, dans ce concours de talents, les candidats sont très variés, dont parfois “des performeurs un peu ‘olé olé'”, a-t-elle avoué.
Seulement pour le numéro de la flûte, qui a fait tant parler sur les réseaux sociaux, la directrice des programmes a tenu à mettre les choses au clair en revenant sur les coulisses de ce tournage : “Ici, on a fait très attention à faire sortir le public, Karine a prévenu que le numéro était adressé à un public averti, on a ajouté ‘déconseillé aux moins de 10 ans’… Et puis on a édulcoré au maximum au montage pour garder le côté humoristique et décalé avant tout !”, peut-on lire.
D’ailleurs, comme vous l’avez sûrement constaté, un émoji et une petite musique ont été calés sur la séquence scandale. Si certains téléspectateurs ont trouvé le numéro “limite”, Déborah Huet a mis un terme à la polémique : “L’art, ça plaît ou ça ne plaît pas, c’est subjectif. N’importe quelle performance déclenche des émotions, c’est normal”, a-t-elle précisé, avant de qualifier la prestation de “poil à gratter”, rapporte Voici.