Après un dîner de travail à l’Élysée auquel ont pris part une trentaine de dirigeants africains et européens, la France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé ce jeudi 17 février le retrait des forces militaires du Mali après neuf ans d’intervention militaire contre les jihadistes.
Les forces de Barkhane et Takuba vont donc quitter le Mali lors d’un « retrait coordonné ».
« En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes », les pays estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel.
« Nous restons déterminés à soutenir le Mali et sa population dans leurs efforts pour obtenir une paix durable et la stabilité », précise le texte de cette déclaration conjointe.
Les pays signataires ont convenu de poursuivre leur action contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment au Niger, et dans le golfe de Guinée, des régions devenues des « priorités de la stratégie d’expansion » d’Al-Qaïda et du groupe État islamique, a déclaré le président Emmanuel Macron.