Le Coup d’envoi de l’atelier sur la gestion efficiente des infrastructures à travers le projet urgence de réhabilitation des infrastructures et services électrique (PURISE) est donné ce mardi 23 février à Lomé.
Financé par le groupe de la Banque mondiale, cet atelier de 3 jours est initié à l’endroit des responsables et agents des services techniques des municipalités et des professionnels des médias. Il vise à fournir, à travers les participants, les informations sur la gestion efficiente des infrastructures en général et sur la préservation des ouvrages réalisés à travers le PURISE en particulier.
Par ailleurs, les participants seront mieux outillés pour faire comprendre dans un premier temps aux populations, l’entretien de ces ouvrages qui doit se faire d’une manière rigoureuse et dans un second temps aux usagers, que leur sécurité sanitaire et le bien-être au quotidien dépendent de la pérennité de ces ouvrages, et donc l’usage qu’ils en font.
Plusieurs personnalités présentes à cet atelier notamment les chefs traditionnels et le Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatouwo Sessenou , qui estime que les médias ont un rôle important à jouer dans la gestion efficace des infrastructures à travers les informations , la sensibilisation. Ce n’est pas seulement réaliser les ouvrages, il faut aussi les entretenir. Les populations adoptent des comportements qui ne garantissent pas leur pérennité; nous pensons qu’avec la société civile, les médias, nous arriverons à sensibiliser cette dernière sur le bon usage de ces ouvrages en vue leur pérennité. C’est à tout le peuple togolais qu’incombe la gestion de ces infrastructures.
Le chef du canton de Bè se réjouit de ce projet et félicite le gouvernement pour ses efforts, vu les changements constatés dans le cadre de vie de ses populations.
Notons que le PURISE est un projet mis sur pied en 2009 avec une subvention de l’IDA à hauteur d’environ 25 millions de dollars et d’autres partenaires. Il a permis d’accroître l’accès de la population de Lomé et de sa périphérie aux infrastructures et services urbains, tout en préservant plus de 730.000 personnes des inondations saisonnières, selon les dernières études.
