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La grasse matinée aurait un effet pire que le jet-lag sur notre corps

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Si le manque de sommeil est néfaste pour la santé, le trop-plein de sommeil a aussi son mauvais côté. Les grasses matinées en l’occurrence seraient d’ailleurs pires que le fait de rêvasser au lit jusqu’à des heures tardives.

Les scientifiques de l’université d’Arizona dirigés par le professeur Michael A. Grandner l’appellent le “jet-lag social” dans leur étude sur le sujet, indique So Soir.

jet-lag social, d’où vient cette appellation ?

Ce nom trouve sa source dans le fait que chaque heure de sommeil supplémentaire le week-end augmente de 11% les risques de développer des maladies cardiovasculaires (selon une étude réalisée sur les habitudes de sommeil de plus de 900 adultes âgés de 22 à 60 ans). En cause ? Le changement de rythme de sommeil provoquerait un stress tellement important pour le corps que les scientifiques comparent à l’agression d’un aller-retour Paris New York le temps d’un week-end.

“Vous imaginez un aller-retour Bruxelles-New York-Bruxelles tous les week-ends pendant des années ? Il y a de quoi être épuisé le lundi”, explique Arielle Nuchowicz, médecin, à la Rtbf. Cette dernière explique comment notre “mode de vie et de travail dans la société” dérègle immanquablement notre horloge biologique interne. “Cette horloge orchestre et régule très précisément toutes nos fonctions biologiques et comportementales au cours de la journée et de la nuit. Notre corps aime la régularité et la routine et il déteste la rupture ou le changement, qui l’obligent à dépenser de l’énergie pour se réadapter. Or, 85% des gens – et ça, ce sont les conséquences – sont en jet-lag social”.

Des conséquences physiques non négligeables

Au-delà de l’aspect néfaste pour la santé, les conséquences physiques sont aussi tangibles. Somnolence, fatigue, irritabilité, manque de concentration… ces effets perdurent après la grasse matinée. À long terme, on parle d’une augmentation du risque de dépression, de problèmes de cholestérol, de diabète, d’obésité… Bref, le secret ne réside donc pas dans le nombre d’heures de sommeil sur la semaine mais dans la régularité (même si c’est un peu ennuyeux).