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La justice algérienne condamne 17 personnes à de la prison ferme pour troubles à l’ordre public durant le confinement

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Les 17 personnes arrêtées le 8 avril à Douera, à l’ouest de la capitale Alger, suite à des troubles à l’ordre public en plein confinement contre le coronavirus, ont comparu lundi 13 avril devant le tribunal de la ville de Koléa, dans la wilaya de Tipaza, indique un communiqué du parquet général relayé.

Le juge d’instruction a prononcé à leur encontre des peines allant de 2 à 3 ans de prison ferme, précise la note.

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Poursuivies pour « agression des forces de l’ordre », « désobéissance », « échauffourées », « destruction des biens d’autrui » et « rassemblement armé », 4 personnes ont écopé d’une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars (720 euros), indique le document.

Les 13 autres ont été condamnées à 2 ans de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars, ajoute le parquet général qui précise que tous les objets saisis durant leur interpellation ont été confisqués par la justice.

Par ailleurs, la note souligne que 4 mineurs, également arrêtés lors des troubles, ont été présentés au juge des mineurs qui a « ordonné leur placement sous contrôle judiciaire ».

Les faits ont eu lieu mercredi 8 avril au soir. Une rixe a éclaté entre des individus âgés de 16 à 48 ans sur la voie publique dans la cité des 2100 logements de la ville de Douera.

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Suite à la destruction de biens publics, « vitres cassées, véhicules vandalisés et jets de pierres sur les agents de la gendarmerie nationale », les forces d’intervention rapide de la gendarmerie nationale sont arrivées sur les lieux où ils ont interpellé les 17 condamnés et les quatre mineurs. Elle a saisi des couteaux, des épées et des cocktails Molotov.