La Suède a demandé l’extradition du fondateur de WikiLeaks, actuellement incarcéré au Royaume-Uni.
C’est un autre volet de l’affaire Assange. La justice suédoise a annoncé, lundi 13 mai, qu’elle relançait les poursuites pour viol contre Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. La procureure précise que l’enquête n’avait pas été classée « faute de preuve », mais parce qu’il n’était plus possible de la poursuivre, précise une journaliste du Monde. « Il y a toujours des causes probables de soupçonner un viol et une agression sexuelle », a ajouté la procureure, qui va demander son extradition.
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Cette décision du parquet suédois « va offrir à Julian Assange la chance de se disculper », a réagi le rédacteur en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, dans un communiqué. Julian Assange n’a jamais voulu échapper à la justice suédoise, a-t-il ajouté, estimant qu’il y avait eu « une pression politique considérable pour rouvrir l’enquête » depuis son arrestation le 11 avril à Londres.
Julian Assange est actuellement incarcéré au Royaume-Uni après avoir passé près de sept ans réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres. Arrêté le 11 avril par la police britannique, il a été condamné le 1er mai à cinquante semaines de prison pour violation des termes de sa liberté conditionnelle en 2012 et fait l’objet d’une demande d’extradition américaine pour piratage informatique.
La #Suède rouvre l’enquête pour viol et agression sexuelles contre #Assange, annonce la procureure Eva-Marie Persson à #Stockholm.
— AnneFrancoise Hivert (@afhivert) 13 mai 2019
Avec France TV Info