La disparition du calife auto-proclamé du groupe Etat Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi a été confirmé par des sources officielles ce dimanche 27 octobre.
Ce vide n’aura pas forcement des conséquences sur les capacités opérationnelles que le groupe EI conserve en Syrie et en Irak. Comme le déclare Hasna Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen à Genève « (…) Après la disparition d’al-Baghdadi, cela ne veut pas dire que les groupes jihadistes vont disparaître. Au contraire, il y aura une multiplication de ces mouvements. Certes, leur menace va s’afaiblir ces prochains mois mais ils n’ont pas encore disparu. » ; l’organisation avait déjà des plans B.
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Entre 2 000 et 4 000 combattants, se trouvent dans le désert de la Badia qui s’étend du centre de la Syrie à la frontière est de l’Irak. Dans cette région, plusieurs armes, munitions et de nourritures en grandes quantités sont stockés. Ils se livrent à une guérilla qui a déjà fait des centaines de morts et de blessés dans les rangs de l’armée syrienne et de ses alliés.