La jeunesse des pays de l’Uemoa notamment celle du Togo, est confrontée aux problèmes du chômage dont l’une des causes est la formation qui n’est pas toujours axée sur les domaines à forts potentiels professionnel et technique.
Une situation qui a amené les autorités en charge de la formation professionnelle à réfléchir sur les possibilités de mutualisation des systèmes de formation afin de favoriser le transfert du savoir d’un pays à un autre.
Un atelier sous-régional de quatre jours s’est, à cet effet, ouvert ce mardi 16 février à Lomé avec des participants venus du Bénin, du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Togo.
Pour le Ministre délégué Georges Aidam, en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, il s’agira des partages sur les programmes, expériences et curricula affinés dans chacun de ces pays au cours de la rencontre.
‘Nous allons mutualiser tous ces outils pour que nous ne fassions pas la même chose de la même façon avec les mêmes moyens isolément. En les mutualisant, nous pourrons bénéficier des expériences de chacun et économiser sur les moyens, le temps et l’énergie.’
Selon Boubacar Sawadogo, Expert international, l’un des nouveaux modèles de formation est le dual de type coopératif, ‘qui est une modalité de formation avec au moins deux sites de formation (…) Les élèves vont en salle de classe et en entreprise. La majeure partie du temps, l’apprenant est en entreprise où il fait la pratique. Le travailleur formé sur le site de l’entreprise est déjà un demandeur d’emploi en moins, parce que l’entreprise trouve déjà son besoin chez lui.’
