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La NASA enregistre le niveau d’ozone le plus faible depuis une décennie au-dessus de l’Arctique

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Les chercheurs de la NASA sont inquiets ; dans leur communiqué de presse du 16 avril, ils ont annoncé que le 12 mars, la plus faible concentration d’ozone au-dessus de l’Arctique depuis 2011 a été observée.

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La couche d’ozone stratosphérique était de 205 unités Dobson par rapport aux près de 240 unités généralement observées en cette période au-dessus de l’Arctique, observations similaires ayant été faites dans la stratosphère en 1997 et 2011.

Située entre 11 et 40 kilomètres d’altitude, elle absorbe les rayonnements ultraviolets nocifs, qui peuvent nuire aux plantes et aux animaux et en touchant les humains, provoquer des cataractes, des cancers de la peau et détériorer le système immunitaire.

« La faible concentration d’ozone au-dessus de l’Arctique, comme cette année, est observée environ une fois par décennie. Pour la santé globale de la couche d’ozone, cela est préoccupant, car les niveaux d’ozone dans l’Arctique sont généralement élevés en mars et avril », a indiqué Paul Newman, scientifique en chef des sciences de la Terre au Goddard Space Flight Center de la NASA.

Concernant la cause de cette chute, les chercheurs ont émis une hypothèse relative aux « vagues » qui entraînent des mouvements d’air à travers la haute atmosphère.

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« Nous ne savons pas ce qui a causé la faible dynamique des vagues cette année. Mais nous savons que si nous n’avions pas cessé d’émettre des chlorofluorocarbones dans l’atmosphère en raison du Protocole de Montréal, l’appauvrissement de la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique cette année aurait été bien pire », a expliqué Paul Newman. 

Mais, un espoir demeure puisque que le trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique est en voie de guérison. Cela se fera progressivement, cependant, car la quantité de chlorofluorocarbures (CFS) dans l’atmosphère continue de baisser.

En effet, l’utilisation de chlorofluorocarbones dans l’industrie a été interdite en 1987 par le Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Des scientifiques s’attendent donc à ce que la couche d’ozone stratosphérique soit restaurée d’ici le milieu du siècle.