Les friands de la viande de porcs devront calmer leurs ardeurs au cours des prochaines semaines. A la suite des mortalités massives de porcs constatées dans trois préfectures du Togo notamment l’Est-Mono, l’Assoli et la Binah ces derniers jours, des analyses réalisées par le laboratoire central vétérinaire de Lomé sur les porcs résiduels se sont révélées positives, selon un communiqué du ministre en charge de l’Élevage.
Des résultats qui confirment ainsi la présence du virus de la peste porcine africaine (PPA) dans ces milieux. Mais rappelle-le ministre, « la Peste porcine africaine (PPA) est une maladie animale qui attaque uniquement les porcins domestiques et sauvages. Elle cause de forte mortalité dans les élevages de porcs et n’a aucun effet sur la santé humaine. »
Elle engendre néanmoins des conséquences économiques graves pour les éleveurs qui seront prises en charge par le Gouvernement togolais, insiste-t-il dans les mesures suivantes prises pour lutter contre cette crise sanitaire urgente à savoir : « le recensement des foyers de porcs infestés ; l’abattage des animaux contaminés ; la désinfection des milieux contaminés ; l’observance des mesures sanitaires et hygiéniques ; l’interdiction totale de la divagation et la circulation des porcs et des produits de porcs pour une durée de trois mois dans les préfectures concernées ; la claustration strictes de porcs sains sur l’ensemble du territoire national et l’indemnisation des éleveurs dont les animaux ont fait l’objet d’abattage sanitaire. »
Le ministre appelle donc la population en général et les éleveurs en particulier à plus de vigilance et au respect de ces règles élémentaires d’hygiènes conformément à la loi de la police sanitaire en vigueur au Togo.