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La Police met la main sur des membres d’un groupe WhatsApp ayant partagé de fausses informations à propos d’une femme mariée

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Le commandement de la police d’Etat de Kano a arrêté un administrateur et des membres d’un groupe WhatsApp pour avoir diffusé de fausses nouvelles et une image d’une femme mariée qui, selon eux, trafiquait des enfants dans la ville.

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Les suspects

Ces suspects avaient été arrêtés après que la victime de la photo diffusée eût déposé une plainte officielle auprès du commandement de la police.

«Nous avons reçu une plainte d’une femme mariée, Mme Bushirat Madaki, selon laquelle sa photo est partagée avec le groupe WhatsApp dans l’intention de la dénigrer et d’inciter le public contre elle. En recevant la plainte, le commissaire de police, Alhaji Rabiu Yusuf, a ordonné une enquête immédiate par une équipe spéciale. Trois suspects, un homme et deux femmes, ont été appréhendés pour avoir diffusé des informations fausses et offensantes », a indiqué le surintendant de police Magaji Musa Maaji.

Lorsqu’ils ont été confrontés à la plainte, les suspects ont admis que l’image et le matériel sur la femme étaient partagés et transmis dans leur groupe.

«Ils ont également admis qu’ils ne connaissaient pas la femme en personne et n’avaient jamais eu d’interaction avec elle avant de distribuer l’image et l’histoire. Ils ont donc demandé le pardon ».

Pour le moment, le commandement de la police a accordé une liberté provisoire aux suspects parce que leur infraction est passible d’une enquête plus approfondie.

«Le commandement de la police fournit également une couverture de sécurité à la femme innocente par crainte d’attaques de la part de la foule car son image et le faux rapport sur elle sont devenus viraux.»

Le porte-parole de la police a déclaré que partager et diffuser de fausses informations susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale ou d’inciter le public contre des personnes innocentes constituait un délit.

«Nous appelons les utilisateurs de médias sociaux à se méfier de ce qu’ils reçoivent et partagent ou transmettent sur les médias sociaux, en particulier WhatsApp. Nous devons nous prémunir contre le mauvais usage des plateformes de médias sociaux en partageant et en transmettant des messages répréhensibles ou faux.