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La police veut neutraliser le mouvement islamique du Nigeria

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Les relations sont tendues entre Abuja et le Mouvement islamique du Nigeria (MIN). Le parti est toujours considéré comme une organisation terroriste car responsables d’actes de violence lors de manifestations. Les forces de l’ordre vont désormais accentuer la poursuite des membres du MIN.

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Depuis près de trois semaines, des bulletins officiels affichent le Mouvement islamique du Nigeria (MIN) comme un groupe terroriste. Selon les autorités nigérianes, le MIN appelle à une République islamique et ne respecte pas la Constitution nigériane. En plus, pour Abuja, l’organisation chiite est responsable d’actes de violence dans une manifestation fin juillet. Cet événement avait été marqué par la mort d’un officier de police et d’un journaliste.

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Les membres du MIN ont rejoint la liste des ennemis publics du Nigeria. Et de fait, tout policier nigérian a pour mission prioritaire de les neutraliser. Pour l’officier supérieur Frank Mba, porte-parole des forces de police du Nigeria, la loi nigériane n’est pas plus sévère qu’ailleurs.

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« Le MIN a une organisation paramilitaire appelée “les Hurras”. Ils sont connus pour avoir mené des attaques contre des symboles de l’autorité de l’État fédéral. Ils s’en sont pris à des individus. Nos lois ne sont pas différentes de celles d’autres pays. Partout où nous les verrons, nous les poursuivrons dans le cadre des lois anti-terroristes en vigueur ici au Nigeria », a-t-il confié.