« Le contentieux administratif dans l’espace de l’association africaine des hautes juridictions francophones (AA-HJF) : bilan et perspectives », c’est dans cette thématique que s’inscrivent les 16èmes assises statutaires qui s’ouvrent ce mardi 13 décembre 2016.
En prélude à cela, l’AA-HJF a tenu son assemblée générale ce lundi 12 décembre à Lomé.
Il en ressort que les hauts magistrats continueront toujours leurs formations à l’École régionale de la magistrature (ERSUMA) afin de répondre aux attentes des justiciables.
« Nos populations ont soif de justice et donc, à tout moment, il faut veiller à ce que la formation continue », a affirmé à ce propos le Président de la Cour suprême du Togo, Akakpovi Gamatho.
Les hauts magistrats sont comme des éclaireurs. Ils donnent des directives aux juridictions inférieures à travers les décisions et avis qu’ils rendent. Il faudrait donc que ceux-ci soient formés pour que « le droit s’enracine dans nos habitudes et pour que nous ayons la culture du respect du droit de l’autre et pour la cohésion sociale », a-t-il ajouté.
Créée le 10 novembre 1998 à Cotonou au Bénin, l’AA-HJF vise le renforcement du droit et de la sécurité juridique et judiciaire en Afrique. Cette assemblée générale lui a permis de voter le budget 2017 et d’adopter le rapport de l’année 2016 ainsi que le rapport financier de l’exercice 2015.
Notons que, le Gabon a été désigné pour abriter les 17èmes assises.