La RDC et le Japon ont officialisé, mercredi 1er octobre, un programme d’aide alimentaire KR2025 d’une valeur de 2,6 millions de dollars.
L’accord, signé par la ministre d’État aux affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, prévoit la livraison de riz thaïlandais destiné aux populations les plus vulnérables de République démocratique du Congo (RDC).
La RDC n’est pas le seul pays africain a bénéficié de ce geste de solidarité. D’autres pays comme le Togo bénéficie de don de riz du Japon.
Pour la RDC, ce don intervient alors que le pays figure parmi les plus touchés par la faim dans le monde.
L’aide alimentaire du Japon, une bonne nouvelle pour la RDC touchée par une crise alimentaire
Selon la dernière mise à jour du Rapport mondial sur les crises alimentaires, publiée en septembre par un consortium d’agences onusiennes et d’organisations internationales, près de 27,7 millions de Congolais souffrent d’insécurité alimentaire aiguë.
Seul le Nigeria, avec 30,6 millions de personnes concernées, en compte davantage.
Le rapport souligne que les crises alimentaires, aggravées depuis 2024, trouvent leurs causes principales dans les conflits armés, les chocs économiques et les phénomènes climatiques extrêmes.
Dans plusieurs pays, dont le Soudan, le Yémen et Haïti, plus de la moitié de la population dépend désormais d’une aide humanitaire pour survivre.
La situation en RDC est marquée par une combinaison de violences persistantes dans l’Est du pays et de fragilités structurelles.
Les déplacements massifs, conséquence des affrontements armés, viennent accentuer la pression sur les systèmes de production et de distribution alimentaires déjà fragiles.
La malnutrition aiguë demeure préoccupante : 26 pays sont confrontés à des urgences nutritionnelles, parmi lesquels la RDC.
Les enquêtes y révèlent des taux alarmants, conséquence de la détérioration de la sécurité alimentaire et de l’accès limité aux services de santé.
L’aide japonaise, bien que modeste au regard des besoins colossaux, s’inscrit dans les efforts internationaux pour éviter une aggravation de la crise.
À Kinshasa, le gouvernement a salué un « engagement commun à améliorer les conditions de vie des populations congolaises ».
