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La rémunération de Carlos Ghosn réduite par les actionnaires de Renault

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Rien ne va plus pour Carlos Ghosn. Depuis son arrestation en novembre dernier au Japon, où l’ancien président de Nissan a finalement été libéré sous conditions, les révélations s’enchaînent et les inculpations aussi. Les déboires judiciaires de l’ex-patron de Renault ont aussi des conséquences pour lui en France.

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Mercredi 12 juin, les actionnaires du constructeur automobile ont décidé de suivre la recommandation du conseil d’administration du groupe tricolore en rejetant l’octroi d’une rémunération variable pour 2018 à Carlos Ghosn, en raison justement de ses démêlés avec la justice nippone, selon l’AFP.

Cette décision a été approuvée par près de 89% des actionnaires réunis à Paris en assemblée générale. L’ancien PDG de Renault, qui continue de clamer son innocence, ne touchera donc pas la somme de 224 000 euros qui aurait dû lui être versée après l’atteinte des objectifs financiers fixés. En outre, n’étant plus présent au sein de l’entreprise, il ne percevra pas non plus son indemnité de non-concurrence ni sa rémunération en actions représentant un montant d’environ 30 millions d’euros sur plusieurs années.

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Carlos Ghosn, déchu de tous ses mandats chez la marque au losange, s’était déjà vu refuser sa retraite-chapeau estimée à 770 000 euros par le conseil d’administration du groupe. Le motif invoqué est qu’il n’était pas présent comme mandataire social lorsqu’il a fait valoir ses droits à la retraite.

Carlos Ghosn peut toutefois se consoler avec sa rémunération fixe d’un million d’euros brut qui lui a déjà été versée l’année dernière.

Avec Business Insider