Le Golfe du Guinée est atteint par l’insécurité. Ceci rend le transport maritime très risqué, alors que 90 % des importations et exportations en Afrique utilisent cette voie. Les produits illicites, tels que les armes et la drogue, se faufilent également par ce canal pour nuire à nos sociétés.
Le Sommet sur la Sécurité et la Sûreté maritimes (10 au 15 octobre 2016) nous concerne donc tous, et les professionnels des médias ont pour rôle de diffuser cela.
La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a à cet effet organisé, ce vendredi 30 septembre, en collaboration avec le Haut Conseil pour la Mer (HCM) un atelier à l’endroit de ces professionnels.
Il a pour but de leur donner « des éléments de langage et d’analyse afin de mieux communiquer avant, pendant et après le sommet », a affirmé le Chef de cabinet du HCM, Hubert Bakaï.
Selon le ministre de la Communication, Guy Madzé Lorenzo, « Si nous ne pouvons pas assurer la sécurité de nos mers, notre économie ne sera pas développée. »
La réussite de ce sommet est cruciale pour la jeunesse. Plusieurs emplois sont en gestation dans le secteur maritime et les jeunes devraient de plus en plus s’y orienter, a expliqué le ministre.
