Une réunion de deux jours des acteurs impliqués dans la mise sur pied de la réserve régionale de la sécurité alimentaire dans l’espace de la CEDEAO s’est ouverte ce lundi 03 octobre à Lomé.
Cette réserve, adoptée en 2013, a pour objectif d’assurer la souveraineté alimentaire dans la sous-région en dotant les pays de moyens appropriés pour parer aux effets liés à l’insécurité alimentaire due à la sécheresse ou à une production en deçà des besoins. Elle dispose de deux composantes que sont le stock financier avec la mise à disposition de fonds et le stock physique composé de stocks de céréales, de farines enrichies, et de tubercules.
Cette rencontre de Lomé se veut donc un cadre pour plancher sur les modalités pratiques de constitution de cette réserve, faire l’état d’avancement de sa mise en œuvre et de discuter d’un contenu du mémorandum d’entente et de coopération à signer.
Cette initiative de la réserve vient de l’idée selon laquelle, les pays, au niveau régional, devraient faire preuve de solidarité de telle manière que, lorsqu’une crise survient au niveau d’un pays donné, les autres pays soient en mesure de contribuer à la prise en charge de la situation, a déclaré le Commissaire en charge de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Agriculture et des Ressources en Eaux de la CEDEAO, M. Ayassor Tchambakou.
« C’est pourquoi de manière formelle, il y a de cela trois ans, les pays dans un processus de concertation ont eux-mêmes décidé d’adopter un mécanisme dans lequel chaque pays se dispose à réserver 5 % de son stock national de sécurité alimentaire pour pouvoir contribuer le cas échéant à la gestion des crises lorsqu’elles surviennent », a-t-il souligné.
