Afin de se pencher sur la question de discrimination que subissent certaines personnes, notamment des femmes dans l’octroi de la nationalité, une soixantaine d’acteurs de la société civile, de l’administration publique, des ministères, des magistrats et des médias se réunissent depuis ce mardi 7 février, et ce, pour deux jours, en un atelier de formation sur l’égalité du droit à la nationalité au Togo.
Cette rencontre permettra aux participants de s’approprier la législation sur la nationalité afin d’œuvrer efficacement pour l’égalité des droits en matière d’octroi de la nationalité au Togo.
Pour Stéphanie Nabédé, présidente de l’Association togolaise de questions de femmes, cet atelier devra « déboucher sur un plan d’action, nous allons élaborer un véritable programme, faire des plaidoyers et des rencontres avec les autorités ».
Il faut noter qu’en dehors de l’ordonnance de 1978 qui régit la question de nationalité, le Togo a également pris des engagements internationaux pour garantir les droits des femmes, dont le protocole de Maputo relatif aux droits des femmes en Afrique, ratifié en 2005.