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La transplantation fécale : voici un nouveau remède anti-âge

Crédit Photo : Top Santé

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Ces derniers temps, il faut avouer que le mot « caca » est devenu très populaire sur les réseaux sociaux à cause de Dubaï Porta Potty. Et dans cet article, il est encore question de ça.

Nombreux sont les individus prêts à tout pour lutter contre les signes de l’âge. Ça tombe bien, parce qu’il faudra une grande dose de motivation pour, un jour peut-être, tester ce nouveau remède qu’explorent actuellement les scientifiques : la greffe de caca.

Une étude publiée dans la revue Microbiome présente ainsi les résultats stupéfiants d’une expérience effectuée sur des souris. Une équipe du Quadram Institute, centre de recherche sur l’alimentation et la santé en Angleterre, a opéré sur des souris d’un certain âge des transplantations de microbiotes (ensembles de micro-organismes) issus des matières fécales de souris bien plus jeunes, pour ensuite observer les changements provoqués.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les améliorations ont été au rendez-vous : les souris âgées présentaient, après l’opération, moins de problèmes avec leurs yeux, leurs intestins et leurs fonctions cérébrales, rapporte Futurism.

A contrario, quand la transplantation a été réalisée dans l’autre sens, c’est-à-dire lors d’un transfert de selles de souris âgées vers des souris plus jeunes, ces dernières ont soudainement présenté de multiples signes de vieillissement intestinal et d’inflammation.

Les résultats de cette étude montrent de nouveau le rôle prépondérant qu’exercent les microbes intestinaux sur notre santé, de la rétine au cerveau, mais aussi sur notre vieillissement. De là à imaginer un jour des programmes de jouvence où les microbes intestinaux vieillissants seraient remplacés par ceux de jeunes donneurs? Il n’y a certes qu’un pas, mais il n’est pas encore franchi.

Pour l’heure, pareils soins médicaux, qu’ils soient effectués par le biais d’une transplantation ou d’un régime alimentaire, nécessitent des recherches supplémentaires. Les essais sont prometteurs, mais ils n’ont été réalisés que sur des souris. Il faudra patienter encore un peu avant d’assister à leur application à l’humain.

En attendant, la transplantation de microbiote fécal continue de faire son chemin. Les applications se multiplient et commencent à donner des résultats dans de nombreux domaines, allant de la malnutrition aux symptômes de l’autisme.