Il est surprenant de savoir qu’il existe encore des personnes particulières dans le monde, notamment dans les zones rurales d’Afrique, qui mènent une vie très simple et ne sont pas influencées par les normes sociopolitiques modernes de la société.
La tribu San, ou les Bushmen comme on les appelle communément, ont été les premiers résidents indigènes d’Afrique du Sud il y a plus de 30 000 ans. Ils sont considérés comme la race la plus ancienne du monde, car ils sont les descendants directs des premiers humains sur terre.
Ils étaient à l’origine connus pour leurs compétences uniques en matière de chasse. Ils se nourrissaient des animaux tués en chassant à l’aide de leurs arcs et de leurs flèches.
Leur mode de vie était nomade car ils se déplaçaient de façon saisonnière d’un endroit à l’autre à la recherche de nourriture, d’eau et de gibier.
Les Bushmen sont les créateurs originaux des arts et des peintures rupestres qui traversent la région. Ils utilisaient des teintures et des pigments provenant de plantes, de minéraux, de coquilles d’œufs et de sang animal pour dessiner et peindre des images.
Il y a généralement une forme de division du travail dans leurs activités quotidiennes : les hommes vont à la chasse pour le gibier, tandis que les femmes ramassent la nourriture, les matières végétales étant la principale source de consommation.
Les enfants, quant à eux, n’avaient pas d’autres devoirs sociétaux que de jouer. En raison de leurs compétences uniques et pointues en matière de chasse, les San font de bons pisteurs. Leurs intuitions sont aiguisées, précises et exactes.
Aujourd’hui, on trouve encore la tribu San en Afrique du Sud, au Botswana, en Zambie, au Lesotho, au Zimbabwe, en Angola et en Namibie. Quatre critères sont généralement utilisés pour les identifier et les différencier des autres personnes d’origine africaine.
Ils ont généralement l’habitude de cueillir de la nourriture et de chasser.
Leurs langues cliquées peuvent aider à les identifier.
Identification par soi-même.
Caractéristiques phénotypiques distinctes.
De nos jours, certains San se cachent en raison de la surexploitation de leur culture et de leur mode de vie par les gouvernements et les étrangers.
D’autres ont également été déplacés en raison de la forte demande de conservation de la faune et de la flore, perdant ainsi leurs maisons d’origine. Tout cela finit par détruire leur mode de vie unique.
