Le Conseil Africain de Régulation (CAR) tient sa 5e réunion du 25 au 27 juillet 2018 à Lomé. Une aubaine pour ses régulateurs de mener des réflexions sur les orientations, les pistes innovantes qui vont booster l’implémentation des projets de l’alliance Smart Africa.
Les communications électroniques et le numérique doivent jouer leurs partitions dans l’intégration africaine. Et étant donné que les régulateurs électroniques ont la responsabilité de la mise en œuvre de la politique de la régulation du secteur, ces derniers se réunissent aujourd’hui pour réfléchir et apporter des réponses assez nettes que le comité pilotage Smart Africa pourra examiner par la suite.
« L’Objectif de parvenir à un marché numérique africain nous impose de franchir l’étape suivante dans le processus en assurant l’interconnexion entre les pays membre du Free roaming en Afrique de l’Ouest, les pays membre du corridor nord de l’Afrique de l’Est et ceux de L’Afrique Centrale afin de permettre aux opérateurs de disposer d’un vaste marché », a affirmé Mme Cina Lawson, ministre togolaise des Postes et de l’Économie numérique.
L’alliance Smart Africa vise, entre autres, à mettre les TIC au centre des programmes nationaux de développement socio-économique, à l’amélioration de l’accessibilité des TIC aux populations, à la priorité du secteur privé, et à la promotion du développement durable par les TIC.
La réussite de cette alliance part déjà par le rassemblement des régulateurs qui sont au nombre de 24 pays à ce jour.
