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Lancement de l’approche contractuelle au Chu Sylvanus Olympio : la phrase du ministre Mijiyawa qui a fait sourire l’assistance

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Annoncée depuis quelques jours, la contractualisation du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio est devenue effective depuis ce mardi 24 avril 2018.

La cérémonie de lancement officiel a eu lieu dans ledit centre en présence du chef de l’Etat togolais, Faure E. Gnassingbé, qui a profité de l’occasion pour visiter des services et échanger avec les premiers responsables.

Cette contractualisation fait suite à la phase pilote qui a concerné le centre hospitalier régional d’Atakpamé et l’hôpital préfectoral de Blitta avec des résultats probants.

« Cette reforme devrait donner plus d’humanité aux formations sanitaires publiques de notre pays en les amenant à plus de qualité dans leur offre de service, et par conséquence à davantage de satisfactions de la population », a déclaré le Colonel Médecin Adom Wiyao Kpao, Directeur du CHU S.O.

Comme à son habitude, le ministre togolais en charge de la Santé, Professeur Moustapha Mijiyawa, n’a pas manqué de sortir une phrase adaptée au secteur médical pour peindre la situation qui prévaut dans ce centre vieux de plus de 64 ans. « L’approche contractuelle, dans sa forme togolaise, se présente comme une thérapie à une maladie de longue durée administrée avec bienveillance », a-t-il déclaré.

Pour lui, malgré cette approche, qualifiée par certains de privatisation, « la formation sanitaire garde son statut public. Les agents, qui y travaillent, relèvent de l’Etat, de même les infrastructures et les équipements. Les prix des prestations et des examens sont fixés par l’Etat. »

Le Président Faure Gnassingbé dans le service de traumatologie

« La société contractante, entité non-Etatique, jouissant d’une délégation de gestion est chargée de mettre en place des outils et des mécanismes en  vue d’une gestion orthodoxe. Ses agents s’intègrent dans l’organigramme de la formation sanitaire, y travaillent de concert, de façon transparente avec les différents acteurs. La société est rémunérée par l’Etat pour ses prestations de gestion », a-t-il ajouté.

Le Président Faure Gnassingbé dans le service de pneumologie avec Prof Ag Adjoh

Comme à Atakpamé et Blitta, la société CREDES, contribuera à améliorer la gestion administrative, financière, d’hygiène hospitalière ; à élaborer de stratégies de recouvrement des coûts ; à  améliorer la gestion des médicaments et des autres produits de santé et le transfert de compétence en matière de gestion hospitalière.

Le Président Faure Gnassingbé au chevet d’une patiente du service de traumatologie

Créé en 1984, le CREDES est une société (SAS) offrant des services de conseil et d’assistance technique au secteur de la santé en tant que prestataire indépendant. En 30 ans, le CREDES est intervenu sur l’ensemble des continents, et est aujourd’hui un des plus anciens bureaux français d’appui technique au secteur de la santé.