L’objectif visé par ce projet est de promouvoir la mobilité intra régionale tout en offrant un titre sécurisé permettant de lutter contre les trafics et migrations irrégulières et de répondre aux enjeux de la lutte contre le terrorisme.
Dans cette perspective et à l’effet d’apporter une solution durable à cette importante question, le gouvernement malien a décidé à partir de la base de données du RAVEC, de doter les Maliens d’une carte nationale biométrique sécurisée.
Cette information fut rendue publique à l’issue du Conseil des ministres hebdomadaire du mercredi dernier. Le communiqué du même Conseil des ministres, informe qu’à la faveur des prochaines échéances électorales, la question de l’identification des Maliens va refaire surface avec en ligne de mire, la crédibilité de l’ensemble du processus électoral qui constitue un axe stratégique du gouvernement de transition.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de brigade Daoud Aly Mohammedine, a rappelé que cette initiative de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée a été prise suite à une réunion tenue en décembre 2014 à Abuja dans la capitale nigériane par les chefs d’Etat de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Selon lui, certains pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment les pays du sahel traversent des moments difficiles, des problèmes liés à l’insécurité.
«À travers cette nouvelle carte il sera difficile de faire du faux avec sa pièce d’identité. Aujourd’hui tout le monde a la carte d’identité et le passeport malien, même ceux qui ne sont pas des Maliens. Et après, ils vont commettre des sales opérations avec cela, on dira que c’est un Malien qui a commis ce forfait, alors qu’ils ne sont pas des Maliens » a-t-il fait savoir.
A ses dires, cette décision est une bonne chose pour les Maliens , qui sont nombreux dans plusieurs pays. D’autant plus que cela permettra de les identifier facilement.
A en croire toujours le ministre Mohamedinne, cette nouvelle pièce d’identité va permettre de lutter contre le trafic de drogue et de la migration irrégulière.