Le Burkina Faso était en deuil de 48 heures le jour de Noël, après une attaque djihadiste d’envergure qui a fait 42 morts dans le nord du pays, la pire depuis cinq ans. L’État islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO, nouveau nom de Boko Haram) a revendiqué l’attentat.
Burkina Faso : une nouvelle attaque contre les forces armées fait 11 morts
Le mouvement djihadiste affirme que l’un de ses membres a commis un attentat suicide à la voiture piégée dans l’enceinte de la base d’Arbinda, située dans la province du Soum.
Trente-cinq civils, dont 31 femmes, ont été tués, ainsi que sept militaires (quatre soldats et trois gendarmes) dans cette attaque près de la frontière malienne, qui a visé à la fois le détachement militaire et la population civile.

Burkina Faso : plus de 100 personnes tuées dans une attaque ce mardi
Mercredi 25 décembre au soir, des sources sécuritaires ont rapporté qu’une nouvelle attaque s’était produite dans la même région, à une soixantaine de kilomètres : une embuscade dans laquelle « une dizaine de militaires » ont péri.