Laurent Gbagbo : « Après les législatives, je vais démissionner de… »

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Crédit Photo : Afrique7

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A trois jours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue pour le 25 octobre 2025, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, désormais opposant et dont la candidature a été rejetée, est revenu en détail sur son programme post-électoral.

En effet, invité sur le plateau d’Alain Foka dans une émission diffusée ce 22 octobre, l’ancien chef d’Etat ivoirien, en plus d’avoir dénoncé un « coup d’Etat civil » et « un braquage électoral », a ensuite évoqué son projet de quitter son poste de président de Parti, après les législatives.

D’après ses confidences, il a définitivement pris la ferme résolution de démissionner de la tête du Parti (PPA-CI) après les législatives, pour, dit-il, « prendre du temps pour lui même et vivre enfin ».

« Il y a beaucoup de choses à faire. D’abord, il faut que je conduise le Parti jusqu’à ce qu’on sorte de ce brouhaha. Nous avons déjà fixé la date de notre congrès qui sera après les législatives. Et après, je vais démissionner et je vais prendre du temps pour moi même, pour ma petite famille(…) je vais vivre enfin », a-t-il déclaré.

Il a toutefois précisé que cette démission ne marquerait pas la fin de sa carrière politique, puisqu’il assure vouloir continuer à apporter son expérience à la cause politique ivoirienne.

« Je n’irai pas à la retraite mais je m’interdirai d’occuper les fonctions politiques aussi bien à l’intérieur de mon parti , je ne serai plus président qu’à l’extérieur (…) , on n’a pas besoin d’occuper des fonctions pour faire de la politique », a-t-il poursuivi.

Durant son entretien disponible sur YouTube, Laurent Gbagbo a également abordé les tensions pré-électorales, observées ces derniers jours en Côte d’Ivoire, livrant son avis.

Ainsi, d’après l’ancien président, sans pour autant encourager la population à faire entendre sa voix par des manifestations, il juge utile et nécessaire que les jeunes gens revendiquent une élection sans triche.

« Je n’appelle pas à descendre dans les rues, mais je soutiens pleinement ceux qui manifestent pour dire non à ce braquage électoral, je suis avec eux», a-t-il souligné.

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