Après la non-validation de sa candidature pour les prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a pris une décision inattendue.
Selon les informations, ce dernier a initié des rencontres politiques après la décision du Conseil constitutionnel.
Il a reçu successivement, à son cabinet, les délégations du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), du Front populaire ivoirien (FPI) et de Générations et peuples solidaires (GPS).

Ces rencontres devraient se poursuivre dans les prochains jours avec les différentes forces politiques engagées dans le processus électoral.
Notons qu’outre Laurent Gbagbo, d’autres candidats ont également pris des initiatives après le rejet de leurs candidatures pour les prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire.
Le candidat Wilfried Zahui, quant à lui, a réagi à travers une publication sur sa page Facebook. Il a fait part d’une décision qu’il a prise, celle de réunir les Ivoiriens en cette période d’élection. Il s’est exprimé en ces termes :
« Pour un premier essai en politique, 43 415 parrainages ont été validés par le Conseil constitutionnel.
Merci au Conseil constitutionnel pour la liste définitive des candidats validés. Que Dieu nous accorde des élections apaisées et une Côte d’Ivoire prospère.
Merci à chacun pour la confiance et l’énergie déployée.
Notre recrutement reste ouvert pour continuer le combat pour la paix, la cohésion sociale et la préservation de nos acquis nationaux.
Écris-moi directement au WhatsApp avec : Nom, Prénom, Ville, Pays de résidence.
Ensemble, nous bâtissons une Côte d’Ivoire apaisée et ambitieuse.
Amagou Wilfried Zahui« .
Faut-il le rappeler, sur les 60 candidats, seulement 5 ont été validés par le Conseil constitutionnel.
55 autres candidats n’ont pas reçu validation, notamment les deux grands opposants : Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Le Conseil a retenu cinq candidatures dont celle du chef de l’État sortant, Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat et sera favori pour le scrutin du 25 octobre.
« Les Ivoiriens espéraient que le Conseil défendrait leur droit fondamental de choisir leur président par la voie des urnes. Au lieu de cela, ils se retrouvent face à un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel », a réagi Tidjane Thiam dans un communiqué transmis à l’AFP.
« Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays », a-t-il ajouté. Nous y reviendrons.