Les tensions diplomatiques entre la France et la Turquie ont poussé les autorités à renforcer la sécurité autour du PSG. Les forces de l’ordre avaient ainsi bouclé les rues autour de l’hôtel des Parisiens situé à une dizaine de kilomètres du stade Fatih-Terim de Başakşehir.
Près d’une centaine de fonctionnaires, lourdement armés et aidés par un drone qui survolait le parking, étaient présents à l’arrivée du car sous très bonne escorte. Les Parisiens utilisaient pour l’occasion un véhicule neutre et non celui aux couleurs du club qui fait le déplacement la plupart du temps.
Ce dispositif de sécurité a été de nouveau mobilisé pour se rendre à l’entraînement. Il sera encore présent autour du match qui se dispute à 20h55, heure locale en Turquie, même si ce dernier se joue à quasi-huis clos. Seuls quelques centaines de VIP ayant accès aux loges du terrain pourront pénétrer dans l’enceinte. De quoi limiter les risques de débordements dans le stade du club du président Recep Tayyip Erdogan dont les appels à boycotter les produits français n’ont visiblement aucun impact sur les joueurs.
« Ce qui se passe politiquement n’est pas de notre ressort, explique Presnel Kimpembe. On est sportifs, on se concentre sur le football ». Son entraîneur reconnaît de son côté que le contexte est un peu pesant sans toutefois avoir une influence sur son groupe.
« Je suis triste de la situation, qu’il ne soit pas possible qu’on vive ensemble en harmonie. Il y a des tensions, c’est particulier, estime Thomas Tuchel. Mais je ne suis pas inquiet. J’espère qu’il n’y a pas d’implication entre sport et politique ». Göksel Gümüsdag, le président du club de Başakşehir, a pour sa part tenu à rassurer les Parisiens et leur a réservé le meilleur accueil : « Le PSG est un club ami ».
source : leparisien.fr