Le lundi 11 janvier, vers 17h10 GMT (18h10 HB), le bitcoin perdait près d’un cinquième de sa valeur à 31.225,85 dollars, selon les données compilées par l’agence Bloomberg, ce qui ne lui était pas arrivé depuis un plongeon enregistré en mars 2020, quand la pandémie de la Covid-19 avait provoqué la panique sur les marchés. Il a même un temps dégringolé de 20% en séance lundi. Mais les observateurs paraissaient peu surpris par ce mouvement.
“Un marché à la vente et une volatilité aussi intense peuvent faire peur aux non initiés”, mais cette correction était à attendre, confirme Edward Moya, analyste chez Oanda.
Fin 2020, le prix du bitcoin a commencé à grimper, d’abord porté par l’appétit de plus en plus aiguisé des fonds d’investissements et des entreprises. Le bitcoin, créé par des anonymes et géré par un réseau décentralisé, est apparu comme l’actif idéal pour les investisseurs inquiets de voir les banques centrales multiplier les mesures d’assouplissement monétaires.
Les analystes de la banque JP Morgan comparent ainsi le bitcoin à de l’or numérique. S’ils avaient prévenu qu’une correction des prix était probable, ils miseraient à long terme sur une valeur du bitcoin de 146.000 dollars. Le vendredi dernier, il s’est aventuré autour de 42.000 dollars. Le risque pour les investisseurs est cependant réel, comme l’a souligné le régulateur britannique financier, la FCA. “Si les consommateurs investissent (dans les cryptomonnaies), ils doivent être préparés à perdre tout leur argent”, explique-t-il dans un communiqué lundi.
Avec 7sur7