Le boxeur américain Patrick Day, qui était dans un état critique depuis un violent KO est mort à 27 ans mercredi des suites de sa lésion cérébrale.
C’est au 10e round que Patrick Day a subi son KO, samedi 12 octobre, dans la Wintrust Arena de Chicago (Etats-Unis), après un terrible crochet gauche de Charles Conwell, sa tête ayant heurté lourdement le tapis.
Malmené durant tout le combat, il avait déjà vacillé juste avant sur une droite de son adversaire.
Patrick Day a été évacué inconscient sur une civière et transporté à l’hôpital Norhtwestern Memorial de la ville, où il a ensuite subi en urgence une opération de chirurgie cérébrale. Dans le coma depuis lors, il se trouvait dans le service de soins intensifs de l’hôpital.
De très nombreux hommages ont été rendus au boxeur sur les réseaux sociaux à commencer par la vibrante déclaration de son adversaire Charles Conwell : « Je n’ai jamais voulu que tout cela arrive… J’ai pensé quitter la boxe… Je sais que tu es un combattant dans l’âme alors j’ai décidé […] de remporter le titre mondial car c’est ce que tu voulais et c’est ce que je veux. »
La fédération internationale de boxe anglaise (WBC) évoque un boxeur « toujours gentil, heureux et un homme exceptionnel, passionné de boxe. Nous nous souviendrons toujours de vous ».
Troisième boxeur mort cette année
Patrick Day est au moins le troisième boxeur professionnel à mourir des suites de blessures sur un ring cette année.
Le boxeur argentin Hugo Santillan est décédé en juillet après un combat à San Nicolas, juste au nord de Buenos Aires. Sa mort est survenue deux jours seulement après celle du Russe Maxim Dadashev des suites d’une lésion cérébrale subie au cours d’un combat contre le Portoricain Subriel Matias dans le Maryland (est des Etats-Unis).
Dans son communiqué, Lou DiBella a appelé indirectement les autorités à adopter des normes de sécurité plus strictes autour d’un combat de boxe, sans entrer dans les détails.
« Il est très difficile d’expliquer ou de justifier les dangers de la boxe dans un moment pareil. Cependant, l’heure est venue de passer à l’action. Bien que nous n’ayons pas les réponses, nous savons les nombreuses questions à poser et nous avons les moyens d’y répondre de manière responsable, pour rendre la boxe plus sûre pour tous les participants », a-t-il écrit.
AFP