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Le burn-out fait son entrée dans la classification des maladies de l’OMS

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Le burn-out, un concept souvent traduit par « épuisement professionnel », fait son entrée dans la Classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette liste sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires et repose sur les conclusions d’experts de la santé dans le monde entier.

Elle a été adoptée par les Etats membres de l’OMS, réunis depuis le 20 mai, et jusqu’au 28 mai, à Genève dans le cadre de l’Assemblée mondiale de l’organisation.

« C’est la première fois » que le burn-out fait son entrée dans la classification, a annoncé ce lundi aux journalistes un porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic.

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La Classification des maladies de l’OMS fournit un langage commun grâce auquel les professionnels de la santé peuvent échanger des informations sanitaires partout dans le monde.

Le burn-out, qui fait son entrée dans la section consacrée aux « problèmes associés » à l’emploi ou au chômage, porte ainsi désormais le nom de code QD85. Il y est décrit comme « un syndrome […] résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès » et qui se caractérise par trois éléments :

« Un sentiment d’épuisement »,

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« Du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail »,

« Une efficacité professionnelle réduite ».

Le registre de l’OMS précise que le burn-out « fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie ».