Après la création en début d’année de la Haute autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAQE) suivie de la libéralisation du secteur de l’électricité par le Gouvernement togolais, les acteurs impliqués dans la gestion de l’énergie en réunion ce mardi 28 juin à Lomé, réfléchissent sur la mise en place d’un Comité électrotechnique national (CEN).
Ce Comité sera chargé entre autres de coordonner les prestations de service du secteur et de définir des approches normatives enclines de qualité pour une gestion efficace de l’électricité et des énergies renouvelables. Des normes qui définiront de nouvelles mesures internationales de la production à la distribution des énergies pour éviter les pertes énormes constatées jusque-là.
Pour Kpakpo Fidégnon, Point focal national du Programme Système Qualité Afrique de l’Ouest, ‘Ce comité aura pour rôle d’amener vers les normes dans un premier temps, et organiser le domaine en ce qui concerne l’énergie renouvelable et l’électricité pour aller vers une grande faitière. Le bureau national de cette faitière sera celui de la Commission électrotechnique internationale. Ce faisant, le Togo adhère automatiquement à la Commission électrique internationale pour disposer des normes gratuites et disposer d’autres avec près 80 % de réduction.’