Adnan Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), a été tué par l’armée française, annonce Emmanuel Macron. Le président salue un “nouveau succès majeur” dans la guerre menée au Sahel.
L’annonce a été faite sur Twitter par Emmanuel Macron lui-même dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre : le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, a été tué par les forces françaises.
“Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel”, a déclaré le président français.
L’EIGS est considéré comme l’auteur de la plupart des attaques dans la zone dite des “trois frontières”, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette zone est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes : l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
Le chef (et fondateur en 2015) de l’EIGS “est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane”, a tweeté de son côté la ministre française des Armées Florence Parly, en saluant également “un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue”.
L’EIGS a commis des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Il avait pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017. Le 9 août 2020, au Niger, le chef de l’EIGS avait personnellement ordonné l’assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens.
La mort d’Adnan Abou Walid al-Sahraoui survient après celle en juin et juillet de plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS, éliminés par l’armée française dans le cadre de sa stratégie de cibler les chefs et les cadres des organisations jihadistes.
Avec Lci