« Mettre fin à l’épidémie du sida : les villes s’engagent pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici 2020 ». C’est sur ce thème que porte le projet du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) lancé ce jeudi 16 juin en partenariat avec l’Union des communes du Togo (UCT). Il vise le renforcement de la lutte contre le Sida dans quatre (4) villes du pays.
Il s’agit de Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara qui ont été retenues pour la phase pilote dudit projet.
Pour Professeur Vincent Pitché, coordonnateur du Conseil national de lutte contre le VIH Sida, le choix a été porté sur ces villes «(…)parce qu’elles sont les plus infectées. Ce qui montre que le milieu urbain est deux fois plus infecté que le milieu rural, raison pour laquelle l’implication de ces communes est la bienvenue.
Cette implication est matérialisée par le plan stratégique 2016-2020 dans lequel il est recommandé de décentraliser les activités et d’impliquer beaucoup plus les villes dans lesquelles le taux est élevé »
Et selon les chiffres, le taux de prévalence est aujourd’hui de 3,5% en milieu urbain et de 1,6% dans les zones rurales.
Ce plan stratégique s’inscrit dans les engagements issus de la Déclaration de Paris de 2014 par laquelle les maires venus du monde entier s’engagent à ce que les villes impriment une nouvelle dynamique pour mettre fin au sida en prenant une série d’engagements.
Parmi ces engagements, la réalisation des objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA. Elle devra permettre à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité au VIH soient sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
Notons que le thème choisi s’inscrit dans une stratégie mondiale de lutte contre la pandémie du VIH.
